Les différents types de pompes à chaleur
La pompe à chaleur est un appareil capable de transférer de la chaleur entre deux environnements qui présentent un gradient thermique, c’est-à-dire une différence de température. Dans ce cas, la pompe à chaleur transfère la chaleur d’un environnement à plus basse température à un autre à plus haute température. C’est pourquoi on entend parler de pompes à chaleur air-eau, air-air, eau-eau ou eau-air. Moins courant, mais toujours important, est le type de pompe à chaleur.
Types de pompes à chaleur
Les différents types de pompes à chaleur sont classés en fonction du milieu extérieur dont la chaleur est extraite. Le milieu extérieur, appelé « source froide », comme prévu peut être constitué par l’air, l’eau ou le sol.
Quand on parle « d’eau », elle peut être située dans un réservoir spécialement installé et chauffé par le soleil, ou une nappe phréatique, rivière, lac… Lorsque celle-ci est présente à proximité où la pompe à chaleur doit être installée. L’air peut également être extrait de la pièce où est installée la pompe à chaleur ou de l’espace extérieur de la pièce. Quant au sol, lorsqu’il est utilisé comme source, les canalisations relatives à l’évaporateur doivent être installées à l’intérieur.
A noter que chaque pompe présente des avantages ainsi que des inconvénients. Il est important de prendre le soin de s’informer au sujet de chaque pompe avant de faire votre choix définir et d’entamer les travaux. Ci-dessous, nous voyons en détail les « sources » qui déterminent les différents types de pompes à chaleur :
Pompe à chaleur à air
Air, en tant que source, a l’avantage d’être disponible partout. Parmi les inconvénients on voit que la puissance délivrée par la pompe à chaleur diminue proportionnellement à la température de la source.
Si la pompe à chaleur utilise l’air extérieur et que celui-ci est d’environ 0°C, un système de dégivrage sera nécessaire ce qui implique une dépense énergétique supplémentaire.
Un bon compromis consiste à exploiter l’air intérieur comme source, l’air dit « vicié » est plus chaud (air extrait) mais dans tous les cas il faudra le renouveler donc la pièce dans laquelle se trouve la pompe à chaleur doit être spécialement préparé.
Pompe à chaleur à eau
L’eau garantit de bonnes performances à la pompe à chaleur sans être affectée par la tendance climatique. L’inconvénient de cette source réside dans les coûts car elle nécessitera un système d’adduction.
Pompe à chaleur à terre
Une pompe à chaleur qui utilise la terre comme source, voit l’installation de canalisations horizontales enterrées à une profondeur minimale de 1 à 1,5 mètre afin de ne pas être affectée par les vibrations de la température de l’air extérieur : la terre a l’avantage de subir de légers changements de température par rapport à l’air et profiter de l’énergie thermique transmise par le soleil.
Quiconque vise une telle pompe à chaleur devra disposer d’une surface de terrain 2 à 3 fois plus grande que l’extension des pièces à chauffer. En ce qui concerne les pompes à chaleur, ce type est le plus coûteux tant pour le besoin d’espace que pour la complexité du système.
Une autre classification voit deux types de pompe à chaleur .
Pompe à chaleur monovalente
Ce type de configuration est utilisé lorsque la pompe à chaleur est en mesure de satisfaire la totalité des besoins en chaleur nécessaires au chauffage des locaux. Une pompe à chaleur monovalente n’est que rarement de type air-air. Une pompe à chaleur monovalente ne peut utiliser l’air comme source que dans les zones climatiques où la température descend rarement en dessous de zéro.
Pompe à chaleur bivalente Les pompes
à chaleur bivalentes utilisent un système de chauffage d’appoint, c’est-à-dire qu’elles sont placées côte à côte avec une chaudière traditionnelle qui couvre le besoin de chaleur lorsque la température de l’air descend en dessous de zéro.
Quand est-il opportun d’installer une pompe à chaleur et quel modèle choisir
L’installation d’une thermopompe est un choix gagnant lorsque l’objectif est de favoriser l’efficacité énergétique d’un bâtiment, de réduire sa consommation et d’augmenter sa durabilité. En clair, il vaut la peine d’investir dans ce sens et d’installer une pompe à chaleur si une série d’autres interventions sur le bâtiment sont également réalisées en combinaison. Si l’enveloppe n’est pas isolée, que les appareils ne sont pas performants et que le système de distribution est ancien et inefficace, il y a un risque d’annulation de l’investissement. Le conseil est toujours de s’appuyer sur un technicien, qui peut accompagner le client et proposer la meilleure solution pour chauffer le bâtiment en question.
Pour les pompes à chaleur à eau et géothermie, une étude préalable du génie des lieux est requise : caractéristiques de la source d’eau à utiliser et type de sol dans lequel le système géothermique doit être implanté. La situation est différente pour les appareils à air, qui ne nécessitent pas d’analyses particulières sur le territoire.