Qu’est-ce que la phytoépuration et quelles sont les étapes à suivre pour sa réalisation ?

Qu’est-ce que la phytoépuration et quelles sont les étapes à suivre pour sa réalisation ?

Qui dit écologie, écosystème et protection de l’environnement dit forcément le recyclage et la réutilisation des ancien matériaux et des objets usées. Le recyclage est de plus en plus répandu aujourd’hui, notamment avec les problèmes liés à la pollution de l’environnement et toutes les toxines qui nuisent à notre corps, notre faune et notre flore. Les techniques pour parvenir à diminuer les risques de ces pollutions se font davantage connaître et se répandent comme une traînée de poudre, notamment la technique de la phytoépuration. Qu’est-ce donc la phytoépuration ? Et comment en construire une ?

Qu’est-ce que la construction d’une phytoépuration ?

La phytoépuration est un procédé naturel qui consiste à recueillir les eaux usées d’une maison individuelle ou d’une fosse septique et de nettoyer et purifier cette eau de telle façon qu’elle redevienne propre et prête à l’emploi de nouveau. Cette opération est effectuée en utilisant un ensemble de plantes. Ce genre d’assainissement est, en effet, effectué à l’aide des bactéries présentes sur les racines de ces plantes. Cette purification combine un ensemble de technologies et de techniques naturelles, provenant non seulement des végétaux, mais aussi des micro-organismes issus de ces plantes. La phytoépuration représente tout un système, créé et assemblé à cet usage et dédié à l’élimination des résidus de nitrates, de phosphate et des métaux très polluants. Pour ce faire, il est important de choisir les plantes adéquates à cet usage, telles que le bambou, les roseaux ou bien les laîches. En effet, les bienfaits purificateurs des bactéries présentes sur les racines de ces plantes sont incroyables.


Les étapes à suivre pour construire une phytoépuration

La purification des eaux usées suit néanmoins certaines étapes :

  • Le prétraitement ;
  • Le traitement principal des composants chimiques polluants ;
  • Le traitement biologique de l’eau récupérée.
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La première étape consiste à séparer les grosses particules de saletés dans l’eau polluée et ce, à l’aide des pierres installées au préalable dans le bassin, à côté des plantes. Ces dernières retiennent les particules de saletés importantes à la surface, tandis que le reste des éléments se transformeront en compost. La deuxième étape, quant à elle, concerne le traitement de l’eau et de tous ses composés chimiques. Lors de cette étape, les racines des plantes absorbent les composants tels que les nitrates et les phosphates. Ils permettent aussi la décomposition des résidus de produits ménagers dans l’eau. La dernière étape met en action les bactéries présentes sur les racines des plantes qui vont décomposer les composts restés collés sur les racines. Le but de cette action est de transformer ces résidus en minéraux, qui seront ensuite absorbés par les racines pour se nourrir. Nous obtenons ainsi une eau bien propre et purifiée en quelques étapes seulement.

Comment construire une phytoépuration ?

Il est tout à fait possible de procéder à l’installation d’une phytoépuration chez soi, mais il faut avoir une autorisation. Elle reste néanmoins faisable et assez abordable en termes de prix, si toutefois vous envisagez d’effectuer les travaux vous-même. Les étapes de construction restent faciles et se présentent comme suit : tout d’abord, il est nécessaire de préparer le terrain où vous allez installer votre phytoépuration. Il est aussi important que vous vous prépariez vous-même et que vous ayez connaissance de toutes les étapes que vous allez devoir suivre. Vient ensuite l’étape du montage de votre mécanisme. Pour mener cette mission à bien, il faudra mettre en place un bassin en béton ou en argile, de taille assez importante. Ce bassin doit impérativement être à filtre étanche et recouvert de chaux.

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Le niveau primaire du bassin devra être composé de sable ou de gravier (tout dépendra du sol de votre jardin). Ce premier niveau contiendra également des plantes de type roseaux, car ils ont la particularité de produire énormément d’oxygène, chose qui permettra à la terre et à l’eau de s’aérer lors du processus. Il sera installé, un peu plus bas, un autre bassin destiné au traitement des composants chimiques polluants. Ce deuxième bac contiendra des plantes plus spécifiques qui useront de leurs racines et des bactéries présentes sur elles pour effectuer la suite de l’épuration de l’eau. Afin d’obtenir une eau propre à la fin du processus, il ne faut pas oublier de mettre des conduites pour l’évacuation des déchets assainis et des eaux sales restées au fond du bassin.

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