Avis sur le panneau solaire en autoconsommation : Retours d’expérience et recommandations
La production d’électricité à partir de panneaux solaires tend à se développer en France. La plupart du temps, les personnes qui s’engagent dans cette démarche sont motivées par le souhait de protéger l’environnement et d’acquérir une certaine indépendance énergétique par rapport au réseau électrique national.
Plusieurs options sont disponibles pour exploiter l’énergie solaire photovoltaïque. Dans ce domaine, les termes tels que « autoconsommation » ou « autonomie totale » reviennent souvent. Cependant, peu de personnes savent exactement ce que signifient ces concepts.
Autoconsommation solaire : de quoi s’agit-il ?
L’autoconsommation solaire désigne une situation dans laquelle un ménage consomme directement l’énergie solaire qu’il produit. De cette manière, le ménage ne dépend plus autant du réseau électrique national.
Pour mettre en place l’autoconsommation, le ménage doit faire installer des panneaux solaires de type photovoltaïque. L’installation solaire comporte plusieurs composants.
Les panneaux solaires photovoltaïques
Les panneaux solaires sont l’élément central de toute installation solaire destinée à l’autoconsommation. Ils se présentent sous la forme de modules rectangulaires conçus pour capter la lumière du soleil et la convertir en énergie électrique. Pour atteindre cet objectif, leur surface est recouverte de cellules photovoltaïques qui sont saturées d’électrons.
Les rayons du soleil contiennent une grande quantité de photons. Lorsque cette lumière frappe la surface des panneaux solaires, les photons interagissent avec les électrons, les mettant ainsi en mouvement et créant de l’énergie électrique. Cette énergie est à la fois propre et renouvelable, et elle peut alimenter tous les appareils électroniques et électriques à l’intérieur d’une maison. Cependant, avant d’être utilisée, elle doit passer par un processus de transformation.
Il existe plusieurs types de panneaux solaires sur le marché :
- Monocristallins : Ces panneaux sont très performants, permettant de convertir jusqu’à 20 % de la lumière solaire. Ils sont de couleur noire.
- Polycristallins : De couleur bleue, ces panneaux ont une conversion moyenne d’environ 12 % de la lumière solaire. Ils sont robustes, durables et offrent un bon rapport qualité-prix.
- Amorphes : Les panneaux amorphes sont moins performants, ne captant et ne convertissant que 6 % de la lumière solaire.
Avec l’évolution de la technologie, de nouveaux types de panneaux solaires ont fait leur apparition sur le marché, notamment les panneaux 500 Wc ou 400 Wc. Ces panneaux, appartenant à la famille des panneaux monocristallins, offrent des performances très élevées.
L’onduleur
Le courant électrique produit par les panneaux solaires n’est pas en courant alternatif. Il ne peut pas alimenter directement les appareils utilisés quotidiennement dans un ménage. Pour utiliser cette énergie, l’utilisation d’un onduleur est nécessaire.
Le rôle de cette composante est de convertir le courant électrique produit par les panneaux solaires en courant alternatif, de sorte que vous puissiez l’utiliser en toute tranquillité.
Sur le marché, on trouve deux types d’onduleurs : les onduleurs centraux et les micro-onduleurs. Les premiers centralisent toute l’énergie produite par les panneaux pour la convertir. Les seconds sont placés sous chaque panneau et ne convertissent que le courant produit par le panneau auquel ils sont connectés.
Les câbles électriques
Les câbles électriques jouent au sein d’une installation solaire le même rôle que celui que jouent les veines dans le corps humain.
Ils vont permettre à l’énergie électrique produite par les panneaux solaires d’être acheminés vers le compteur électrique domestique pour être consommée.
Le compteur de type Linky
Dans la plupart des installations solaires, l’excédent de production est injecté dans le réseau électrique national en vue d’être revendu. Au cours de la journée, les panneaux solaires produisent plus d’électricité que ce dont vous avez besoin. Si cette énergie électrique n’est pas consommée, elle est tout simplement perdue, à moins que vous ne souhaitiez la stocker. Cependant, l’achat d’une batterie peut s’avérer coûteux.
La présence d’un compteur Linky est une réelle opportunité. Son rôle consiste à mesurer la quantité d’électricité que vous avez injectée dans le réseau électrique en vue de sa revente, et à vous indiquer le montant auquel vous avez droit.
Le tableau de protection
Le tableau de protection est un dispositif qui permet de prévenir les problèmes. Il est composé d’un paratonnerre et d’un disjoncteur. En cas d’anomalie, il met fin au fonctionnement de l’installation solaire pour éviter les incendies.
Les bénéfices liés à l’autoconsommation solaire
Est-il avantageux de passer à l’autoconsommation solaire ? C’est la question que se posent de nombreuses personnes qui envisagent de recourir à l’énergie solaire.
Nous avons posé cette question à ceux qui ont déjà fait le choix de l’autoconsommation, et la réponse est sans équivoque : oui, passer à l’autoconsommation présente de nombreux avantages, principalement pour deux raisons majeures.
Avec l’augmentation des conflits dans le monde entier, le coût des énergies fossiles ne cesse d’augmenter. S’appuyer uniquement sur les réseaux électriques nationaux pour l’éclairage et le fonctionnement des appareils devient de plus en plus coûteux. Ceux qui optent pour l’autoconsommation solaire constatent une nette réduction de leurs factures d’électricité, ce qui allège considérablement leurs dépenses mensuelles.
Un avantage non négligeable de l’autoconsommation solaire est la possibilité de générer un revenu passif. Cette approche permet de revendre l’excédent de production d’électricité via le réseau électrique. Un compteur de type Linky calcule le nombre de kilowatts que vous avez injectés et le montant auquel vous avez droit. À la fin de l’année, vous recevrez ainsi un chèque correspondant au montant indiqué, ce qui constitue un revenu supplémentaire appréciable.
Autoconsommation et autonomie totale
L’autoconsommation est confondue avec un autre concept, celui de l’autonomie totale. Pourtant, il existe une différence majeure entre ces deux concepts. L’autoconsommation, comme nous l’avons précédemment expliqué, implique que vous consommiez directement une partie de l’électricité produite pour répondre à vos besoins énergétiques et que vous revendiez le surplus à travers le réseau électrique. L’autonomie totale consiste à stocker l’excédent d’énergie électrique produit pendant la journée pour l’utiliser lorsque la nuit tombe.
Dans une approche d’autonomie totale, vous ne vendez rien via le réseau électrique national, car vous êtes déconnecté de celui-ci. Bien que cette option puisse sembler très attrayante, elle présente plus d’inconvénients que d’avantages. Tout d’abord, elle vous contraint à investir considérablement dans l’achat de batteries. Quel que soit le type de batterie que vous choisissez, il est difficile d’obtenir suffisamment d’énergie pour couvrir l’intégralité de vos besoins. De plus, le fait d’être en autonomie totale vous prive des aides gouvernementales disponibles pour l’autoconsommation.
Les recommandations pour passer en autoconsommation.
Si vous avez décidé de passer à l’autoconsommation, vous devez éviter certaines erreurs pour ne pas vous retrouver dans des situations compliquées.
Assurez-vous d’avoir correctement estimé vos besoins énergétiques. Pour ce faire, vous pouvez additionner la somme totale en kilowatts (kW) figurant sur vos factures d’électricité sur une période d’un an. Le total, exprimé en kW, doit ensuite être converti en kilo-calories (Kc).
Si vous n’avez pas encore de factures à votre disposition, il suffit d’additionner la quantité totale de kW consommée annuellement par vos appareils.
En deuxième lieu, faites appel à un professionnel expérimenté dans le domaine pour vous accompagner. Forts de plusieurs années d’expérience, nous sommes prêts à vous guider à chaque étape du processus. N’hésitez pas à demander un devis dès aujourd’hui pour profiter de nos offres.